La nuit des contes à Surice
Le vendredi 16 mars, nous avons sommes allés à Surice pour la nuit des contes… Accompagnés par nos parents et madame Céline, nous sommes d’abord allés manger des frites tous ensemble au coin gourmand. Mmm, c’était super bon ! Ensuite, aidé par madame Dartelier (merci à elle), nous sommes allés présenter notre conte : « la forêt Censucre contre-attaque ». Une scène attendait les enfants et ados qui faisaient le spectacle dans l’église de Surice réaménagée pour l’occasion. C’était une belle expérience, nous avons fait une excellente prestation, même si nous n’avons pas gagné 😉
Voici notre conte :
La forêt Censucre contre-attaque !
Il était une fois, en l’an deux-mille-cent-sucre, une ville qui s’appelait Candycity. Tous ses habitants étaient trop gras, trop salés, trop sucrés. Aux commandes de la ville, la doctoresse Mayo-Niaise régnait en maître. Aidée par ses hommes de mains, l’hom’burger et le Colonel Marshmallow, elle transformait tous les aliments en leur injectant son sérum gourmand. Ce produit donnait une faim vorace. Ainsi, changés en gloutons, ils ne pouvaient plus résister à l’envie de manger. Ils dévoraient toutes les sucreries et grignotages sur leur passage. Cela les rendait gros et gras.
Les résistants se réfugiaient dans la forêt Censucre. Là vivaient Champourcennoir et Pom’Lady, protégés par les derniers super héros, Batman et Robin. Ce duo de choc avait mis au point le Fatsignal, un bouclier qui les protégeait de l’envahisseur en les rendant invisibles aux yeux des « trop gras, trop salés, trop sucrés ».
Un jour, le Fat signal qui protégeait la forêt Censucre se mit à disjoncter. L’hom’burger et le Colonel Marshmallow en profitèrent pour capturer Batman et Robin.
- Non, pas touche le gras ! s’écria Batman.
- Si ! Je vais t’injecter mon sérum, petit vermisseau.
- Ce n’est pas un vermisseau mais un super-héros ! répliqua Robin.
- Sans votre Fatsignal, vous n’êtes rien, répliqua le colonel Marshmallow.
Et paf, il donna une claque à Robin qui s’évanouit. « Noooooooooon, Robin ! ». Et poc, une autre claque de l’hom’burger, et voilà Batman assommé à son tour !
Le Colonel en profita pour dérober les clés de la Batmobile et, en un clin d’œil, ils les emmenèrent à Candycity.
La doctoresse mayo les attendait dans son laboratoire pour leur injecter son sérum gourmand. Apeurés, nos super héros se réveillèrent :
- Où sommes-nous, Robin ? chuchota Batman.
- Vous êtes coincés maintenant, voici la mixture du chef ! répondit Doc Mayo une seringue à la main.
- Relâchez-nous ! Vous ne nous injecterez rien ! hurlèrent les héros.
- Trop tard, je crois que c’est déjà fait ! Vous ne sortirez pas d’ici autrement que gros et gras, ricanna Mayo. Je vous ai transformés en Robid et Fatman, vous ferez moins les malins ! Emmenez-les à Ultragraz, ajouta-t-elle à ses hommes de mains.
Ils embarquèrent dans une barquette de frites récupérée à la ducasse de Candycity. Devant eux se tenait la plus grande prison jamais construite. Sur une île entourée de requins gélatineux, elle était bâtie en pain d’épice. Des barreaux en sucre d’orge protégeaient les fenêtres d’Ultragraz. Durant la traversée, Fatman et Robid activèrent discrètement les propulseurs dissimulés dans leurs super tenues. Allaient-ils être assez puissants pour soulever leur nouvelle masse ? Même s’ils ne volaient pas très haut, cela avait suffit à déséquilibrer la barquette. Elle se renversa, les bourreaux se retrouvèrent à l’eau et nos héros s’échappèrent par la voie des airs.
Après un long voyage et de nombreux arrêts pour recharger leurs batteries, ils arrivèrent tout de même jusqu’à la forêt Censucre. Mais c’était trop tard pour prévenir Champourcennoir et Pom’Lady du problème du Fatsignal… Pendant leur absence, leurs amis avaient eux aussi été kidnappés et enfermés à Ultragraz ! Ni une ni deux, ils y retournèrent avec leurs propulseurs. Quel voyage, heureusement que les super-héros d’antan n’étaient pas là pour voir ça ! Avec leur tenue hyper collante qui dévoilait des bourrelets énormes et leurs engins qui peinaient à les porter, le spectacle était digne d’un film comique.
Bref, de retour à Ultragraz, ils repérèrent rapidement le Colonel Marshmallow et l’hom’burger qui gardaient l’entrée, avec leurs armes à fléchettes remplies de sérum gourmand. Nos héros atterrirent lourdement et roulèrent pour les neutraliser. « Striiiiiike ! » s’écrièrent-ils en cœur. Puis vint le moment de les éliminer : « Allez, Robid, à ton tour, mange le vieux Marshmallow », s’écria Fatman en dévorant l’hom’burger. « Beuuurk », répliqua-t-il en l’avalant. Et c’est tout ce qu’il put ajouter. Ils les avaient goulument neutralisés mais ne savaient plus bouger tellement ils étaient gros ! Alors, ils s’emparèrent difficilement des armes de leurs ennemis et, malgré leurs gros doigts boursoufflés, réussirent à viser les circuits électroniques du laboratoire.
Tout se mit à ralentir, à s’engraisser, à disjoncter ! Les lampes clignotaient, des étincelles sortaient des machines, les alarmes retentissaient. Quelle diversion ! Doc Mayo-Niaise qui allait injecter le sérum à Champourcennoir et Pom’lady les enferma rapidement avec son badge électronique pour aller vérifier ce qui se passait… Horreur ! A peine arrivée à l’entrée pour vérifier le coffret électrique, elle stoppa net. Les gourmands qu’elle avait créés s’échappaient des cellules et se dirigeaient vers elle pour la dévorer. Quel spectacle dans les couloirs d’Utlragraz ! Comme un raz de marée, les grassouillets contre Doc Mayo, c’était une lutte acharnée. Ils voulaient se venger. Tout le monde essayait de se presser pour affronter Mayo. Terrorisée par ce qu’elle avait créé, elle appela à l’aide : « Au secours ! Marshmallow, Burger, aidez-moi ! ». Mais Robid, complètement immobilisé, répondit tout de même de sa voix hachée et lente : « Nous les a-vons man-gés, vous êtes seule main-te-nant ! ».
Pom’lady et Champourcennoir, qui avaient pu s’échapper lorsque les plombs avaient définitivement sauté, arrivèrent en renfort. Rapides et sveltes, ils se déplaçaient bien plus vite que tous les autres, on aurait dit un film en accéléré ! Sans hésiter, Champourcennoir bondit sur Mayo et Pom’lady la saisit par le cou : « Donnez-nous l’antidote ou nous vous laisserons dévorer par vos monstres sucrés ». Elle le sortit de sa poche et fit mine de le donner mais le lança de toutes ses forces vers la mer. Heureusement, bien plus agile, Pom’Lady l’attrapa au vol. Ouf !
Elle fit boire l’antidote à Fatman et Robid. Ils ne pouvaient plus rien avaler mais ils finirent tout de même par y arriver. Quelle délivrance ! D’un coup, ils retrouvèrent leurs silhouettes et purent enfermer Doc Mayo. Ils donnèrent ensuite le remède à tous les prisonniers. Mayo-niaise supplia d’être relâchée et promit de rester allégée. Mais vous y croyez, vous ? Aux mayonnaises allégées ?
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